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Sous-marins SNLE NG classe Le Triomphant

Découvrez les "dessous" de l'univers des sous-marins !

La série des SNLE NG

Les SNLE NG, pour Sous-marins Nucléaires Lanceurs d’Engins de Nouvelle Génération, portent le nom de type Triomphant. Cette deuxième génération de SNLE français prend la suite des type Redoutable et constitue la principale composante de la dissuasion nucléaire française.

Le Triomphant, premier de la série, est entré au service actif en 1997 suivi du Téméraire en 1999. Les deux suivants, le Vigilant et le Terrible, seront admis respectivement en 2004 et 2008.

 

Caractéristiques et chiffres clés

Débuté à l’automne 1981, sous la présidence de François Mitterrand, le programme de nouveaux SNLE type Q272 s’étale sur plus de 16 ans. Ces nouveaux sous-marins nucléaires lanceurs d’engins doivent représenter un saut qualitatif et quantitatif majeur en termes de détection et de discrétion. Longs de 138 mètres pour une largeur de 12.5 mètres, ces sous-marins déplacent un poids de 12 000 tonnes en surface et 14 200 en plongée. Pouvant plonger plus profondément que leurs prédécesseurs, ils embarquent 111 marins (16 officiers, 85 officiers mariniers, 10 quartiers-maîtres et matelots) à une vitesse moyenne de 25 nœuds en plongée. Au-delà de l’armement défensif du sous-marin opérable depuis les 4 tubes lance-torpilles (torpilles F17, F21, missiles Exocet), les SNLE NG portent sur le dos 16 tubes lance-missiles nucléaires balistiques. Si seul le Terrible est équipé d’origine des nouveaux missiles nucléaires M51, ses trois sisterships seront successivement modernisés afin de pouvoir également les accueillir entre 2011 et 2018. 

 

Focus sur les sous-marins de cette série

Cette génération de sous-marins va profiter de nombreuses innovations. Sa construction est elle-même une première en France. Jusque-là, les sous-marins étaient construits sur une cale inclinée pour pouvoir ensuite être lancés à la mer. A partir du Triomphant, la construction des sous-marins se fait par section, où les tranches sont gardées le plus longtemps possible en atelier et équipées au maximum en profitant de bonnes conditions d’accessibilité. La coque est en acier 100 HLES, pour Haute Limite Elastique Soudable, et peux résister à des pressions de 100 kg/mm2. La discrétion acoustique de ces bateaux est grandement améliorée grâce notamment à d’ingénieux systèmes d’amortisseurs évitant toutes vibrations et frottements à bord. Les sous-marins sont en plus équipés pour la première fois de pompes-hélices, diminuant de façon considérables leur impact sonore. Aujourd’hui, ces sous-marins sont quasiment indétectables. Une nuit de février 2009, Le Triomphant et le SNLE britannique HMS Vanguard sont d’ailleurs entrés en collision n’ayant pu se détecter mutuellement. Cet accident, défiant toute probabilité, aurait pu avoir de graves conséquences mais n’a heureusement engendré aucun blessé ni fuite radioactive. Ces sous-marins représentent à eux deux la quintessence de la technologie sous-marine disponible et le plus haut niveau de discrétion jusque-là atteint.

Ces bijoux de technologie ont demandé 5 millions d’heures d’étude, 10 millions d’heures de production et 50 000 heures d’essais sur des maquettes de tailles diverses. La durée de vie d’un sous-marin étant en moyenne d’une quarantaine années, la construction du premier nouveau SNLE français dit de troisième génération (SNLE 3G) devrait débuter à l’horizon 2023.

 

 

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Les Triomphant, des sous-marins français

Les sous-marins de type Triomphant sont des sous-marins à propulsion nucléaire français, comme les Redoutable ou les Rubis. 

 

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